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La lumière:

On peut considérer une image comme étant une surface à remplir un peu comme si on remplissait un récipient avec un boyau d'arrosage.

Pour ce boyau d'arrosoir, plus le diamètre de ce boyau sera grand plus il s'y écoulera d'eau, c'est exactement comme avec le diaphragme de l'objectif
dont plus l'ouverture sera grande, plus il y passera de lumière.

Maintenant, ce récipient prendra un certain temps à se remplir, cette durée de remplissage correspond au temps d'obturation de la caméra.

Une autre donnée est la pression dans la plomberie, plus il y aura de pression, plus courte sera la durée de remplissage. Ici, c'est la brillance ou la luminosité
du sujet. Une journée ensoleillée c'est comme une forte pression dans la plomberie, une journée nuageuse correspondra à une pression plus faible de la plomberie.

En terminant, considérant qu'il peut y avoir différente grandeur de récipient, on comprendra qu'un récipient plus petit nécessitera moins d'eau donc, une durée de
 remplissage plus courte ou un boyau plus petit ou une pression moindre ou une combinaison de n’importe lequel de ces facteurs. Ici, c'est l'ISO, un ISO de 400
 nécessitera quatre fois moins de lumière qu'un ISO de 100.

Si on observe une image, on constatera différentes zones présentant différents contrastes, couleurs, luminosités. Les zones les plus sombres représentent un
récipient dont l'eau aurait à peine couvert le fond. Pour ce qui est des zones les plus claires, c'est comme si le récipient avait débordé.

Comme les zones les plus claires, les zones considérées comme les plus sombres,  sont celles dont on est en train  de perdre les détails, en fait, l'écart de contraste
entre ces deux zones est d'environ cinq stops. D'une façon ascendante, entre chaque stop on double la lumière ce qui signifie qu'entre les basses et les hautes lumières
il y a environ 32 fois plus de lumière.

Pour lire cette lumière on utilise un photomètre, bien que certains photomètres soient externes et indépendants, la plus part sont déjà intégrés à la caméra et offrent
différentes possibilités de lecture tel que la lecture matricielle, à prépondérance ou centrale. Quel que soit le type de lecture qu'on utilise, il demeure important de
bien le comprendre pour ainsi pouvoir l'optimiser. Les photomètres lisent la lumière seulement, ils ne réfléchissent pas. Ils ne savent pas ce que l'on photographie.
Ils ne reconnaissent pas non plus les zones de lumière que nous souhaitons valoriser. En fait, les photomètres interprètent la lumière pour faire en sorte que le
résultat soit dans un ton de gris un peu comme si on voulait remplir notre récipient qu'à moitié. En fait, un peu plus que la moitié. Cette zone correspond à la
traditionnelle ''carte grise'' et elle se situe à deux stops et un tiers en bas des hautes lumières et à deux stops et deux tiers au-dessus des basses lumières.

                Ci dessous, un exemple d'une image sur laquelle on perçoit différentes zones de haute ainsi que de basse lumières ainsi que des zones correspondant à
la carte grise.





5stops       marstrand



Certain types de photomètres intégrés feront de multiples lectures à différents endroits de l'image pour en interpréter la plus haute et plus basse lumière et ainsi,
pouvoir en calculer l'équivalent de la carte grise avec d'excellents résultats. Il existe sur le marché, certains types de photomètres qu'on appelle spotmètre, il sagit
d'un instrument avec un viseur par lequel on vise la lumière à analyser à travers un petit cercle qui variera de1 à 10 degrés environ. Cette méthode permet de trouver
les hautes et les basses lumières pour en calculer l'écart avec précision et ainsi trouver l'exposition idéale. Elle permet ainsi de mesurer une surface très réduite de
notre champ visuel tel qu'un fragment de nuage ou l'ombre sous un banc de parc sans avoir à s'y rendre.

A suivre...

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